Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ...
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ...
Depuis toujours l'être humain
cherche, invente, pense, développe. Ce génie créatif plus ou moins
intensifié est le propre de l'homme. Il lui permet de se distinguer des
autres êtres vivants, il rend chaque individu unique de par sa pensée.
De cette fantastique capacité d'imager les choses, de vouloir tout
comprendre, est né la plus belle chose que l'homme n'aie jamais
inventée : la science. Cet art d'innover, de comprendre, a permis
depuis la nuit des temps de fulgurantes avancées technologiques comme
de véritables révélations sur le monde qui nous entoure. Utilisant la
science comme son outil favori le chercheur a peu à peu réussit des
exploits que personne n'aurait osé imaginer dans ses rêves les plus
fous.
Si l'on soustrait à l'homme sa
connaissance donc sa science il nous reste une conscience, essence même
de l'âme de chaque individu. Une conscience qui devrait permettre au
génie créatif de peser le pour et le contre de ses découvertes. Mais le
fait-il toujours bien ? N'aborde-t-il parfois pas les choses sous
l'aspect seul de la science. Ne néglige-t-il pas encore de consulter ce
qui fait de lui un être responsable ?
Rabelais le dit bien : «
Science sans conscience n'est que ruine de l'âme », en effet l'homme
doué d'un goût pour les sciences ne doit jamais négliger sa conscience.
Les exemples de dérapage de la science sont nombreux, ils viennent
soutenir la thèse de Rabelais une thèse intemporelle et universelle.
Ainsi lorsque Albert Einstein empereur de la relativité découvrit qu'on
pouvait obtenir de la fission des atomes une énergie inégalable, il
s'empressa de divulguer l'information au commun des mortels. Alors même
que cette information allait s'avérer être extrêmement dangereuse
puisqu'elle fût très vite utilisé à des fins militaires.
Lorsque quelques années plus tard
monsieur Einstein découvrit avec horreur que son invention, que sa
science avait tué des millions de personnes, il en fût bouleversé et ne
se remit jamais de son erreur. Il avait divulgué des informations que
le peuple n'était pas prêt à recevoir, il avait fait une découverte qui
avait en réalité bien plus de dangers que de bienfait. Dans sa
hardiesse, son élan scientifique, il avait publié des résultats qui
étaient capables de détruire toute forme de vie sans même en quelques
secondes. Il l'avait fait sans même s'en rendre compte. A vouloir trop
chercher il avait finit pour oublier de faire appel à sa conscience, il
avait oublié de réfléchir posément à sa découverte. Notre société
moderne ne semble pourtant pas avoir vraiment retenu la leçon
puisqu'elle utilise aujourd'hui encore la science sans conscience. Ce
qu'il l'amène aux pires dérapages comme les OGN, le clonage ou la bombe
biologique.
Plus que la science en elle même, c'est sa
diffusion qui est dangereuse. L'accès autrefois protégé aux plus
éminentes
recherches est aujourd'hui mis à la portée du premier venu. L'internet
et les médias diffusent l'information à la vitesse de la
lumière. Ne permettant même plus à l'homme de réfléchir de façon plus
abstraite, plus philosophique à sa découverte. Notre société va trop
vite si bien qu'à chaque virage c'est le dérapage qui l'attend. L'homme
passe aujourd'hui la plus grande partie de son temps à s'instruire des
dernières nouvelles, des dernières découvertes. Il est friand de
nouveautés, il veut tout savoir. Il devient donc tellement surchargé
par l'information qu'il en oublie parfois le sens profond. L'homme
reste aujourd'hui dans le monde du sensible, un monde fermé qui ne lui
permet pas de voir la face cachée de chaque chose. Platon se
retournerait dans sa tombe, s'il réalisait à quel point l'homme
sur-informé, et le scientifique oublient tous deux de se poser l'ultime
question à l'heure d'utiliser leur génie créatif : « cela est-il Bon ,
cela est-il Juste ? ». Lorsqu'on ne pense pas on agit mal, lorsque l'on
crée ou que l'on utilise la science sans faire appel à notre conscience
on agit donc forcément mal.
Le fait d'utiliser notre connaissance
dans le but seul du profit maximum et de la popularité nous amène vers
les pires déluges. Ainsi nous construisons, sans en prendre conscience,
nos pires ennemis. La maladie de la vache folle, la bombe H, le
transgênique la démagogie, et le clonage, sont le miroir des dérapages
trop fréquents de notre société qui ne sait plus que penser dans les
basses sphères du concret, sans essayer de voir un peu plus loin ce
qu'il pourrait en découler.
La science on le voit n'est donc pas
qu'une source de bienfait. Mise entre les mains d'êtres sans conscience
elle peut affliger à notre société toute entière les pires supplices.
Pourtant
la science c'est le propre de l'homme. L'homme en a un besoin vital, il
doit connaître toujours plus, toujours plus vite et toujours plus loin.
Il veut comprendre, apprendre pour pouvoir à son tour créer. Beaucoup
critiquent notre science moderne et ses dérapages.
Le monde doit
pourtant évoluer, comme il l'a toujours fait. Il s'agit là d'une règle
à laquelle nous ne pouvons nous dérober. A force de mêler conscience et
science on finit par avoir peur d'avancer, peur de ne pas bien faire.
On se perd dans de multiples réflexions puis l'on finit par abandonner,
par baisser les bras parce qu'on a peur des effets néfaste de notre
science.
Les catastrophes liées à la science sont bien plus montrées et médiatisées que les réussites.
Il
finit donc par y avoir une psychose de la découverte, de l'avancée
technologique. L'esprit novateur, le génie créatif se perd donc au
profit du politiquement correct.
Nos génies s'exilent en masse vers
des pays où la prise de tête collective est remplacée par un climat
propice aux élans créatifs. A force de vouloir trop bien faire on finit
par ne plus rien faire du tout. Et l'on risque du même coup de passer à
côté d'innovations bouleversantes par leur utilité.
Cette peur de
mal faire finit en plus par rendre le créateur, le penseur ou le
scientifique incapable de se responsabiliser. Il perd son assurance en
lui-même, il n'est plus sûr de la cause pour laquelle il se bat.
Et
puis soyons réalistes toute bonne chose possède sa part de mal, et vice
et versa. Rien n'est totalement bon totalement juste, tout est relatif !
Lorsque
Rabelais affirma que « science sans conscience était ruine de l'âme »
il n'avait pas tord. Bien au contraire cette phrase devrait s'afficher
comme une règle qui devrait dominer l'empire scientifique. Les sciences
on le sait peuvent être nos pires ennemis si l'on en use à des fins
indignes. Le chercheur comme le découvreur devrait utiliser son génie
créatif pour l'utilité publique et non pour son seul plaisir. C'est
l'égoïsme qui pousse ces chercheurs à aller dans une direction
contraire aux bonnes mœurs. Il est donc important de trouver un juste
milieu, d'utiliser la science et de l'orienter vers des fins bénéfiques
à notre société. L'imagination est notre plus bel outil mais il n'est
pas seul. Apprendre sans penser c'est apprendre sans comprendre. C'est
encore plus dangereux qu'inutile. Essayons donc d'utiliser tous les
outils qui nous sont offerts pour utiliser la science à une juste
cause. Ne soyons pas dupes : l'homme évoluera toujours, c'est inscrit
dans ses gênes il doit avancer toujours assoiffé de connaissances vers
des ères nouvelles. Il doit créer en pesant le pour et le contre de
chacune de ses découvertes. Il doit faire de son mieux, faire ce qui
lui semble bien pour ses semblables. Mais ne l'oublions pas l'homme
fait parti du genre humain, et l'erreur est humaine, ou devrais-je dire
l'erreur n'est qu'humaine ?
source : Dominique Guinard
cherche, invente, pense, développe. Ce génie créatif plus ou moins
intensifié est le propre de l'homme. Il lui permet de se distinguer des
autres êtres vivants, il rend chaque individu unique de par sa pensée.
De cette fantastique capacité d'imager les choses, de vouloir tout
comprendre, est né la plus belle chose que l'homme n'aie jamais
inventée : la science. Cet art d'innover, de comprendre, a permis
depuis la nuit des temps de fulgurantes avancées technologiques comme
de véritables révélations sur le monde qui nous entoure. Utilisant la
science comme son outil favori le chercheur a peu à peu réussit des
exploits que personne n'aurait osé imaginer dans ses rêves les plus
fous.
Si l'on soustrait à l'homme sa
connaissance donc sa science il nous reste une conscience, essence même
de l'âme de chaque individu. Une conscience qui devrait permettre au
génie créatif de peser le pour et le contre de ses découvertes. Mais le
fait-il toujours bien ? N'aborde-t-il parfois pas les choses sous
l'aspect seul de la science. Ne néglige-t-il pas encore de consulter ce
qui fait de lui un être responsable ?
Rabelais le dit bien : «
Science sans conscience n'est que ruine de l'âme », en effet l'homme
doué d'un goût pour les sciences ne doit jamais négliger sa conscience.
Les exemples de dérapage de la science sont nombreux, ils viennent
soutenir la thèse de Rabelais une thèse intemporelle et universelle.
Ainsi lorsque Albert Einstein empereur de la relativité découvrit qu'on
pouvait obtenir de la fission des atomes une énergie inégalable, il
s'empressa de divulguer l'information au commun des mortels. Alors même
que cette information allait s'avérer être extrêmement dangereuse
puisqu'elle fût très vite utilisé à des fins militaires.
Lorsque quelques années plus tard
monsieur Einstein découvrit avec horreur que son invention, que sa
science avait tué des millions de personnes, il en fût bouleversé et ne
se remit jamais de son erreur. Il avait divulgué des informations que
le peuple n'était pas prêt à recevoir, il avait fait une découverte qui
avait en réalité bien plus de dangers que de bienfait. Dans sa
hardiesse, son élan scientifique, il avait publié des résultats qui
étaient capables de détruire toute forme de vie sans même en quelques
secondes. Il l'avait fait sans même s'en rendre compte. A vouloir trop
chercher il avait finit pour oublier de faire appel à sa conscience, il
avait oublié de réfléchir posément à sa découverte. Notre société
moderne ne semble pourtant pas avoir vraiment retenu la leçon
puisqu'elle utilise aujourd'hui encore la science sans conscience. Ce
qu'il l'amène aux pires dérapages comme les OGN, le clonage ou la bombe
biologique.
Plus que la science en elle même, c'est sa
diffusion qui est dangereuse. L'accès autrefois protégé aux plus
éminentes
recherches est aujourd'hui mis à la portée du premier venu. L'internet
et les médias diffusent l'information à la vitesse de la
lumière. Ne permettant même plus à l'homme de réfléchir de façon plus
abstraite, plus philosophique à sa découverte. Notre société va trop
vite si bien qu'à chaque virage c'est le dérapage qui l'attend. L'homme
passe aujourd'hui la plus grande partie de son temps à s'instruire des
dernières nouvelles, des dernières découvertes. Il est friand de
nouveautés, il veut tout savoir. Il devient donc tellement surchargé
par l'information qu'il en oublie parfois le sens profond. L'homme
reste aujourd'hui dans le monde du sensible, un monde fermé qui ne lui
permet pas de voir la face cachée de chaque chose. Platon se
retournerait dans sa tombe, s'il réalisait à quel point l'homme
sur-informé, et le scientifique oublient tous deux de se poser l'ultime
question à l'heure d'utiliser leur génie créatif : « cela est-il Bon ,
cela est-il Juste ? ». Lorsqu'on ne pense pas on agit mal, lorsque l'on
crée ou que l'on utilise la science sans faire appel à notre conscience
on agit donc forcément mal.
Le fait d'utiliser notre connaissance
dans le but seul du profit maximum et de la popularité nous amène vers
les pires déluges. Ainsi nous construisons, sans en prendre conscience,
nos pires ennemis. La maladie de la vache folle, la bombe H, le
transgênique la démagogie, et le clonage, sont le miroir des dérapages
trop fréquents de notre société qui ne sait plus que penser dans les
basses sphères du concret, sans essayer de voir un peu plus loin ce
qu'il pourrait en découler.
La science on le voit n'est donc pas
qu'une source de bienfait. Mise entre les mains d'êtres sans conscience
elle peut affliger à notre société toute entière les pires supplices.
Pourtant
la science c'est le propre de l'homme. L'homme en a un besoin vital, il
doit connaître toujours plus, toujours plus vite et toujours plus loin.
Il veut comprendre, apprendre pour pouvoir à son tour créer. Beaucoup
critiquent notre science moderne et ses dérapages.
Le monde doit
pourtant évoluer, comme il l'a toujours fait. Il s'agit là d'une règle
à laquelle nous ne pouvons nous dérober. A force de mêler conscience et
science on finit par avoir peur d'avancer, peur de ne pas bien faire.
On se perd dans de multiples réflexions puis l'on finit par abandonner,
par baisser les bras parce qu'on a peur des effets néfaste de notre
science.
Les catastrophes liées à la science sont bien plus montrées et médiatisées que les réussites.
Il
finit donc par y avoir une psychose de la découverte, de l'avancée
technologique. L'esprit novateur, le génie créatif se perd donc au
profit du politiquement correct.
Nos génies s'exilent en masse vers
des pays où la prise de tête collective est remplacée par un climat
propice aux élans créatifs. A force de vouloir trop bien faire on finit
par ne plus rien faire du tout. Et l'on risque du même coup de passer à
côté d'innovations bouleversantes par leur utilité.
Cette peur de
mal faire finit en plus par rendre le créateur, le penseur ou le
scientifique incapable de se responsabiliser. Il perd son assurance en
lui-même, il n'est plus sûr de la cause pour laquelle il se bat.
Et
puis soyons réalistes toute bonne chose possède sa part de mal, et vice
et versa. Rien n'est totalement bon totalement juste, tout est relatif !
Lorsque
Rabelais affirma que « science sans conscience était ruine de l'âme »
il n'avait pas tord. Bien au contraire cette phrase devrait s'afficher
comme une règle qui devrait dominer l'empire scientifique. Les sciences
on le sait peuvent être nos pires ennemis si l'on en use à des fins
indignes. Le chercheur comme le découvreur devrait utiliser son génie
créatif pour l'utilité publique et non pour son seul plaisir. C'est
l'égoïsme qui pousse ces chercheurs à aller dans une direction
contraire aux bonnes mœurs. Il est donc important de trouver un juste
milieu, d'utiliser la science et de l'orienter vers des fins bénéfiques
à notre société. L'imagination est notre plus bel outil mais il n'est
pas seul. Apprendre sans penser c'est apprendre sans comprendre. C'est
encore plus dangereux qu'inutile. Essayons donc d'utiliser tous les
outils qui nous sont offerts pour utiliser la science à une juste
cause. Ne soyons pas dupes : l'homme évoluera toujours, c'est inscrit
dans ses gênes il doit avancer toujours assoiffé de connaissances vers
des ères nouvelles. Il doit créer en pesant le pour et le contre de
chacune de ses découvertes. Il doit faire de son mieux, faire ce qui
lui semble bien pour ses semblables. Mais ne l'oublions pas l'homme
fait parti du genre humain, et l'erreur est humaine, ou devrais-je dire
l'erreur n'est qu'humaine ?
source : Dominique Guinard
Sweet EviL-
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العمر : 38
المكان : Paris
المهنه : Ingénieur en micro et nano électronique
نقاط تحت التجربة : 13193
تاريخ التسجيل : 11/08/2007
ريان-
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العمر : 33
المكان : المظيلة
المهنه : المعهد العالي للرياضة و التربية البدنية بقفصة
الهوايه : الابحار على النت
نقاط تحت التجربة : 12443
تاريخ التسجيل : 27/02/2008
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